Du 9 au 11 janvier 2025, à Kampala, en Ouganda, la commission de l’Union Africaine a tenu un sommet extraordinaire consacrée à son plan d’action pour l’alimentation portant «Programme de développement agricole global de l’Afrique ».

Trois jours durant, les 9, 10 et 11 janvier 2025, la commission de l’Union Africaine a organisé étai ce sommet de haut niveau pour booster le secteur agricole du continent. Le but initial est de permettre aux Experts et Techniciens des Gouvernements des États membres d’examiner et de discuter sur le volet agricole, sur le programme de développement agricole global de l’Afrique dans la perspective du plan décennal 2026-2035. C’est la conclusion du communiqué final du sommet diffusé via internet.

À l’issue des travaux des Experts et Techniciens sous l’égide conjointe des membres de gouvernement et de la commission UA, la réunion a adopté «un programme décennal pour construire des systèmes agro-industriels forts et durables sur le continent à travers un développement agricole vigoureux, une transformation structurelle et l’amélioration du bien-être des paysans».

Comme prévu, le sommet a été marqué par une session spéciale au niveau des ministres d’Agriculture et de Développement rural, de l’Eau et de l’Environnement et une réunion conjointe des Ministres des Affaires étrangères et de leurs collègues d’Agriculture. Les travaux ont été élargis aussi à la réunion des Chefs d’État et de Gouvernement participants.

Ce sommet est arrivé à point nommé en ce sens que, selon les statistiques sur la démographie mondiale de l’ONU en vigueur, le continent africain aura d’ici à 2050 plus de 2,5 milliards d’habitants. C’est-à-dire des bouches à nourrir. Ce qui interpelle la commission africaine, les dirigeants africains avec leurs organismes spécialisés comme AGRA ou leurs partenaires étrangers comme SASAKAWA pour développer l’agriculture. Ce sommet à sa raison d’être organisé en ce sens que de nos jours les États africains injectent chaque année plus de soixante (60) milliards de dollars US pour importer des denrées alimentaires uniquement. Pourtant, cette dépense colossale ne permet pas de mettre le continent à l’abri de la crise alimentaire aiguë. Car, en 2024 tout près, plus de cinquante (50) millions de personnes ont été touchées par la faim. Pour relever les défis majeurs auxquels les pays africains sont confrontés au plan alimentaire et nutritionnel et prévenir, le sommet de Kampala 2025 a envisagé le plan décennal 2026-2035. Ce qui aura permis aux Nations africaines de se doter des politiques agricoles performantes, en développant leurs systèmes de production agricole. La réunion a adopté un programme décennal «pour construire des systèmes agro-industriels forts et durables sur le continent à travers un développement agricole vigoureux, une transformation structurelle et l’amélioration du bien-être des paysans », lit-on dans le communiqué final du présent sommet dédié au développement du secteur agricole des pays africains.

Sur la base du programme établi, le sommet a statué sur le projet de stratégie et de plan d’action décennaux du PDDAA/2026-2035 assorti de la déclaration de Kampala relatif au PDDAA.

 

 

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